C'était pendant l'été d'il y a deux ans, où j'avais décidé de partir pour un stage linguistique de 13 jours en Angleterre avec une cousine.
Un jour, nous visitons la célèbre université de Cambridge (enfin, surtout l'extérieur). Un très beau site, notamment grâce à un canal que, moyennant quelques livres, l'on peut parcourir en gondoles.
Au cas où il y en a qui ne connaîtraient pas le principe : on monte à 3, 4, 5 ou même 6 dans une longue barque étroite, et ceux qui le veulent bien se relaient pour pousser la gondole. Pour ça, on utilise une perche que l'on appuie verticalement au fond de l'eau, et sur laquelle on pousse en l'inclinant et en remontant les mains jusqu'au bout resté à sec pour faire bouger l'embarcation.
Vous voyez le principe ? Et aussi où je veux en venir ? Peu importe, vous allez comprendre. Sachez seulement qu'à un moment vient mon tour de pousser. Mais le malheur veut que le canal passe sous deux ou trois ponts.
L'aller s'était passé sans incidents...
Mais le retour, c'était moi aux commandes... A un moment, la gondole passe sous un de ces ponts, je suis debout à l'extrémité arrière, c'est donc moi et la perche qui passons en dernier dessous. Enfin, on serait surtout passé normalement et sans encombres si j'avais fait un peu plus attention à comment je tenais la perche ! Car au moment de passer elle était verticale, et trop longue pour passer sous le pont dans cette position.
Conséquence de cet oubli : l'extrémité de la perche se plaque contre le bas du pont, et la tenant toujours je commence à partir avec. Au moment où je réalise ce qui m'arrive... PLOUF.
Trop tard, je me retrouve à patauger dans l'eau fraîche et trouble du canal, mes vêtements flottant autour de moi, la perche traîtresse à côté, la gondole s'éloignant de moi avec ses occupants qui se... gondolaient de rire, c'est le cas de le dire.
En bon nageur, je bat l'eau décidément très fraîche de mes mains et pieds comme un enfant de trois ans à qui on apprend à nager. Je finis par être hissé sur la gondole, sous les yeux des promeneurs sur le ponts et des occupants des autres gondoles, puis on récupère la perche, qu'il va de soi que je n'ai plus touché jusqu'à la fin, car il y avait encore un ou deux ponts à passer.
Je suis trempé, je n'ai pas trop froid, mais sur le coup j'ai eu bien honte, même si finalement j'ai ri avec les autres...
Après avoir rejoint le groupe dans le bus à la fin de la journée, tout le monde a appris la nouvelle, certains rient, beaucoup applaudissent. Pour les vêtements, ma cousine en ayant acheté pour son frère, elle me les prête gentiment, ce dont j'avais besoin car les miens mettraient sans doute du temps à sécher.
Merci Cambridge !
Histoire envoyée le 25/09/2011 à 14h27 - Notée 3.31 / 5
Alala ces maudits ponts, trop marrant ton histoire
mdrrrrrrr, bonne nage
Très belle histoire, qui nous change des récits lamentablement inventés qui pullulent sur ce site de la honte !
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