J'ai fait pipi au lit jusqu'à l’âge de 15 ans, pendant les vacances de pâques j'ai dû passer 6 jours à l'hôpital pour une intervention chirurgicale.
Je suis arrivé un matin, mon opération s'est terminée en fin d'après-midi et on m'a remonté dans la chambre (3 lits dont 2 occupés).
Le lendemain matin j'avais mouillé mon lit (j'attendais que mon voisin de chambre se lève pour tenter de cacher le drap et le pyjama sale). Dès qu'il entra dans la petite salle de bain, je me suis levé, j’ai changé de pyjama (pas si facile avec la cicatrice qui fait mal) et j’ai roulé en boule le drap en essuyant la housse imperméable. Puis j’ai tout caché sous le lit.
A sa sortie de la salle de bain, je suis allé prendre ma douche (pourtant marcher faisait très mal).
Malgré tout difficile de cacher l'odeur...
Un peu plus tard une femme de ménage entre et commence à passer la serpillère, bien entendu elle découvre le drap en boule, commence à l'ouvrir et comprend. Elle n’a rien dit et l'a emporté. Mon voisin de chambre n’a rien vu...
Dans le courant de la matinée une infirmière arrive pour examiner la cicatrice et changer le pansement (mouillé). Elle me demande si j'ai fait pipi au lit et je deviens rouge pivoine en répondant que oui (le voisin de chambre commence à rigoler). L'infirmière dit ce n’est pas grave, que juste après l'opération et l'anesthésie ça arrive assez souvent. Mais elle m’a demandé d’éviter de cacher mes affaires sales sous le lit...
A la maison je portais des changes complets la nuit, j'en avais dans mes affaires mais le second soir soir je n’ai pas osé en mettre parce que ça fait un gros cul et du bruit : impossible à cacher sous le pyjama.
Évidement le lendemain matin à nouveau pipi au lit... Mon voisin de chambre à peine réveillé me dit "ça pue! T’as encore pissé au lit !". Cette fois je change de pyjama et je laisse les draps sales dans la salle d'eau.
A peine la femme de ménage entrée il dit "pas la peine de chercher sous le lit, il les a les a mis dans les toilettes".
Visite de l'infirmière (toujours en présence du voisin) : "fais-tu souvent pipi au lit chez toi ?", je redeviens rouge pivoine en bafouillant "euh... ça m'arrive" "combien de fois par semaine ?" je répondis tout bas "tout le temps". Pendant ce temps le voisin de chambre était mort de rire. L'infirmière m’informa alors que mes parents venaient cet après-midi et qu’ils parleraient de ça avec le médecin...
L'après-midi, discussion dans le bureau du médecin :
- Madame votre enfant fait il pipi au lit ?
- Oui il n'a jamais eu une nuit au sec, on en a parlé au médecin de famille, il a eu un médicament (sans effet). Il doit dessiner un soleil ou un nuage selon résultat... mais à plus de14ans c'est un peu puéril, et de plus il n'y aurait jamais de soleil !... Notre médecin nous a dit que ça passerait forcément avec la puberté.
- Porte il des couches ?
- Oui
- Ça l'infantilise, il faut arrêter ça, désormais plus de couches, tu vas penser très fort que c'est toi le patron et pas ta vessie : le pipi au lit c'est dans ta tête que ça doit se guérir !
Un peu plus tard dans l’après-midi, bonne et mauvaise surprise, mon voisin de chambre est parti, mais un autre (endormi) le remplace !
Le soir en remportant le plateau repas, l'aide soignante me donne une alèse absorbante jetable et me dit : tu places ça sur ton matelas.
Je m'exécute donc... Le matin suivant nouvelle honte (retardée le + possible) car obligé de me lever avec un pyjamas mouillé, d'aller en prendre un propre dans mes affaires et de retirer l’alèse mouillée devant le voisin de chambre réveillé car il ne pouvait pas se lever...
Les 3 soirs suivants obligé d'installer le carré d’alèse et chaque matin de vivre avec ma honte... Le nouveau voisin de chambre n'avait que 9 ans donc assez facile de lui dire "OK je pisse au lit, mais si tu te moques, malade ou pas je j’explose".
L'avant dernier jour je trainais dans les couloirs, en passant devant le bureau des infirmières j'en entend une dire à ses collègues "tu vois c'est lui le petit jeune homme dont je t'ai parlé qui fait encore pipi au lit".
En gros tous le service était au courant de mon secret. Un enfant et encore pire un ado énurétique a sans arrêt la crainte que ce petit handicap soit rendu public. Et là on pouvait vraiment pas faire pire...
Histoire envoyée le 03/01/2012 à 17h35 - Notée 4.44 / 5
Je comprends ta honte sur le moment, mais dis toi bien qu'il y a beaucoup plus de gens dans cette situation que tu ne le crois. Tu ne connais personne d'autre ? Réfléchis au nombre de personnes qui connaissent ton secret... Simplement ce n'est pas quelque chose dont on parle. Mais si les grands magasins vendent des couches pour la nuit jusqu'à 15 ans c'est qu'il y a de la demande... (les couches pour adultes on peut toujours dire que c'est pour les personnes âgées seulement, ce que je ne crois pas).
Bon courage avec ton problème et j'espère que ça sera vite fini pour que tu n'aies pas d'autres grosses hontes...
Je te comprend. J'ai moi même souffert de ce problème d'énurésie, jusqu’à l'âge de 9 ans et demi. C'est quelque chose de difficile à vivre et de perturbant. Il m'arrivais, par période, de ne pas faire pipi au lit, puis ça recommençait. Une fois, j'avais participé à une sortie avec mon école. On devait passé une nuit sur place. J'ai hésité à y aller, puis je me suis dit que pour une nuit, je parviendrais à me contrôlé, d'autant que ça faisait quelque jours que je ne mouillé pas mon lit. Mais ce qui devait arrivé arriva. J'ai fait pipi au lit. Le matin, j'ai essayé de la jouer discret. Seulement, au moment où les accompagnateurs faisaient l'appel avant le départ, mon institutrice a annoncé devant tout le monde que j'avais fait pipi au lit. tous les gamins se son mis à ricaner en me montrant du doigt. Je me suis senti horriblement humilié. Pendant des semaines, toute ma classe se moquait de moi, en me disant que je devrais mettre des couches.
Arrivé en CM2, j'ai participé à un nouveau voyage scolaire. Je n'avais plus de problème la nuit depuis quelque mois. Le premier soir, cette même institutrice m'a dit, à nouveau à voix haute devant tout le monde : "J'espère que tu ne fais plus pipi au lit, sinon je te met une couche devant tout le monde". Bien entendu, les autres se sont moqué de moi.
L'énurésie est un problème délicat. L'enfant qui mouille son lit a besoin qu'on le rassure, qu'on l'aide à prendre le dessus sur son problème pour qu'il puisse reprendre confiance en lui, mais surtout pas qu'on se moque de lui. L'humiliation est un sentiment que l'on oubli jamais. Certains adultes peuvent être parfois plus cruels que les enfants, qui ne sont pas tendres entre eux.
Ce n'est pas juste et je suis complètement d'accord que l'enfant ne sois pas humilié , il faut le rassurer.
J'ai moi même connu ce problème. Je partage tout à fait le commentaire précédent. J'ai fait pipi au lit jusqu'à 10 ans, et je vivais mal cette situation. Je me sentais sale, ce qui est dévalorisant pour un enfant. Mon médecin avait déconseillé à mes parents de me faire porter des couches, pour ne pas m'infantiliser, et ne pas m'infliger une humiliation supplémentaire.
Mon angoisse était que d'autres apprennent ce secret dont j'avais honte. Je perdait vraiment confiance en moi. Les traitements médicaux étaient globalement inefficaces.
Un enfant qui souffre de ce problème a besoin d'être rassuré, mais aussi d'un peu de fermeté. Un jour, mon médecin a demandé à ma mère si je faisait encore pipi au lit. Elle a répondu que oui. Ils ont brièvement discuté de ce problème entres eux. Moi, je n'arrivais pas à en parler, j'avais honte de moi. Le médecin a fait sortir ma mère de la pièce, afin que nous ayons une discussion "entre hommes". Il me disait que j'étais à présent un grand garçon, fort, que j'avais en moi les ressources nécessaires pour combattre ce problème, donc fini les traitements, il m'appartenait de"prendre le taureau par les cornes", je ne devais pas me laissais aller et me battre. Il me disais qu'il croyait en moi, et qu'il fallait qu'à mon tour, je crois en moi, car j'étais courageux... Il a donc trouvé les mots justes, en me responsabilisant. Il disait que s'il m'arrivait encore de mouiller mon lit, je devais me dire que c'était la dernière fois, et que je ne devais pas me décourager. Je l'ai écouté, et je l'ai cru. Je me sentais plus confiant, plus fort après cette conversation. Les effets n'ont pas été immédiats, mais je croyais en moi, je savais que je pouvais combattre ce problème. Au bout de quelques jours, je ne mouillais définitivement plus mon lit. Ce médecin avait su me rassurer, et me convaincre que j'étais suffisamment fort, en s’adressant à moi comme à un "grand".
Mais j'ai cependant longtemps souffert de ce problème, même lorsqu'il a cessé ,qui m'a affecté dans mon épanouissement. J'ai longtemps eu une image dégradante de moi, je me sentais à part des autres. J'ai mis du temps à reprendre le dessus, et à retrouver confiance en moi. Les problèmes de pipi au lit laissent parfois certaines cicatrices....
Merci de vos soutien, je suis guéri depuis 1 an et demi grâce à l'alarme qui sonne quand ça arrive. Je sais bien qu'il y a pas mal d'ados avec ce problème mais quand ça guérit pas, c'est la honte. J'ai aussi eu d'autres hontes (à chaque fois que ça se savait en dehors de la famille...) mais celle la a était la plus forte...Les cicatrices sont pas vraiment refermés : difficile d'aller vers les autres et manque d'estime en moi même...
Ton témoignage est très touchant. Je suis plutôt d'accord avec les commentaires. J'ai moi même souffert de ce problème de pipi au lit entre 6 ans et 10 ans et demi. Je me renfermait sur moi même, je n'arrivait pas à en parler, jusqu'à ce que je consulte un pédiatre, qui m'a aider à me rassurer et à combattre ce problème. J'avais atrocement honte, je me dévalorisait constamment, vers 9-10 ans, j'avais totalement perdu confiance en moi. Dormir ailleurs que chez moi était une épreuve. J'ai du affronter quelques moqueries et subir parfois des surnoms assez humiliants. D'autres enfants, qui peuvent se montrer cruels, avaient appris que je faisais encore pipi au lit, et s'en donner à cœur joie en se moquant de moi, en m'humiliant, ce qui me fragilisait encore plus. En CM1, des enseignants et la directrice de l'école avaient du intervenir pour faire cesser les moqueries et autres méchancetés dont je faisais l'objet. J'étais le souffre douleur, la risée de ma classe, je n'en pouvais plus. Souvent, en rentrant de l'école, je fondais en larmes. C'est difficile de s'épanouir et se construire en ayant vécu ce traumatisme. Certains ont continué à se moquer de moi même au collège.
Aujourd'hui, tu doit te dire que ce problème est derrière toi. De plus, en parvenant à mettre fin à ton problème, tu a affiché une grande force de caractère, car je sais combien il est difficile de se débarrasser de l'énurésie. Tu est donc forcément quelqu'un de courageux, et tu ne dois surtout pas te sous-estimer. Il est normal qu'un enfant qui fait pipi au lit, surtout à un certain âge, doute de lui. Mais tu doit te débarrasser de cette image abimé que tu as de toi et dont tu souffres depuis trop longtemps. Tu n'est pas un cas isolé et encore moins quelqu'un d'anormal. Il est temps pour toi de t'épanouir, même si ce n'est pas évident. Reprend confiance. Si tu t'est battu contre ce problème, tu est forcément quelqu'un de fort et courageux.
J'ai bientôt 27 ans et je n'est pas oublié les souffrances que l'on m'a fait endurer à cause de ce problème de pipi au lit, et ne les oublierais jamais. Il faut vivre avec mais c'est en construisant ta vie sociale, en t'épanouissant, en t'ouvrant aux autres que tu iras mieux. En ce moment, mon expérience me permet de venir en aide à mon petit cousin de 8 ans qui souffre d'énurésie. J'essaye de lui redonner confiance, de l'encourager. En plus, le fait de savoir que son "grand cousin" faisait lui aussi pipi au lit le rassure, il sait qu'il n'est pas un cas isolé, et qu'un jour il iras mieux à son tour...
Bon courage a toi.
Je connais également ce genre de souffrance. J'ai souffert d'encoprésie (caca dans la culotte) de 7 à 12 ans. Je ne parvenais pas à contrôler mes envies d'aller à la selle. Je faisais donc régulièrement dans mes culottes. Il m'arrivait de faire "caca à la culotte" en classe, ce qui est très humiliants, même si à l'école primaire, certaines institutrices qui avaient connaissance de ce problème se montraient compréhensives et essayaient de me rassurer. Forcément, je vivais mal ce problème, j'avais honte et je me sentais dévalorisé. Les moqueries quotidiennes étaient insupportables. A l'école, j'étais identifier comme celui qui sentait mauvais. Souvent, des enfants s'amusaient à baisser mon pantalon, et me donnaient des surnoms méchants en rapport à mon problème (merde au cul, couche-culotte...). De nombreux garçons et filles avaient fait de moi leur risée. Toutes les occasions étaient bonnes pour m'humilier un peu plus. En plus, en classe de mer, on m'avait obligé à porter des couches jour et nuit. Certains adultes n'étaient pas tendres avec moi, surtout aux collège. J'entendais souvent des réflexions du genre "qu'est ce que tu pus, tu a encore chié dans ta culotte!". Heureusement, je consultait une psychologue qui m'a aider à surmonter ce problème, qui m’anéantissait, je n'avait plus du tout confiance en moi, je m'isolait pour éviter les moqueries. J’avais de plus en plus de mal a supporter les commentaires du type "Bah tu pus la merde, va mettre une couche!" et le fait qu'on me pointe du doigt en ricanant "Aaahh!! regardez, il a chié dans sa culotte!".
Ce problème m'a définitivement passé en 5ème. Ensuite, sur conseil de ma psy et de certains profs, j'ai changé de collège pour retrouver confiance en moi, car les moqueries et surnoms dégradants persistaient. Je me sentait plus apaisé, car plus personne ne se moquer de moi. Enfin, j'arrivais à me faire des amis.
Il m'est encore difficile aujourd'hui d'évoquer ce problème, qui a véritablement pourris mon enfance. J'ai mis du temps à me reconstruire, et je pense que je n'oublierais jamais les moqueries qu'enfants et adultes m'ont fait subir. J'en ai vraiment bavé pendant des années, même si à présent, je me sent beaucoup mieux... Il faut reprendre le dessus sur ces problèmes, et ne plus se dévaloriser, même si ce n'est pas évident. Tu n’oublieras pas ce sentiment de honte qui t'as profondément marqué, mais il faut que tu reprenne le dessus, même si ton énurésie a pris fin récemment.
Merci de vos réponses, en fait jusqu'à la fin du primaire, ce qui me vexait surtout c'était les à cotés (obligé de mettre la couche pour dormir, mon lit avec les draps usagés de mon frere et ma soeur, et le plastique sur le matelas). En CE2 j'avais été en classe verte et sur 3 classes on était 3 gars à avoir ce Pb mis dans 1 chambre à part, et les autres ne l'on pas su, donc je savais bien que j'étais pas le seul. Par contre une fois au collège, j'avais super peur que ça se sache. Donc obligé de refuser toutes ocasions ou j'aurais pu être découvert (invitation à coucher, déplacements hors de la maison de plusieurs jours, faire entrer des gens dans ma chambre = même en faisant attention ça sent toujours un peu). Donc à cause de ces "impossibilités" les autres pensent qu'on est peu amical et le rendent bien.....
Des hontes j'en ai d'autres étant ado : ex: - le duvet à aller laver le matin en camping, - l'infirmiere scolaire qui ouvre mon dossier de santé et qui me demande si je fais toujours pipi au lit , - ma soeur et mon frere qui se moquaient si j'arrivais au petit dej avant d'avoir pris ma douche (a cause soit de la couche sous le pyjamas, soit de l'odeur si je l'avais enlevée)
Concernant ton dernier commentaires, je trouve limite anormal de regrouper les enfants qui font pipi au lit dans la même chambre lors de sorties scolaire. Ça fait limite mise en quarantaine, "la chambre des pisseux", ce qui fait que ces enfants la se sentent à part, différent cela insiste sur le coté embarrassant, honteux et contraignant de leur problème. Je trouve ça presque discriminant à l'égard de ces enfants. Ils ne sont tout de même pas responsable de leur énurésie. Ce sont des enfants comme les autres.
J'ai moi même été moniteur de colo, et à chaque fois, il y avait certains enfants qui faisaient pipi au lit. On ne les regroupait pas pour autant dans la même chambre, et avec un peu d'organisation, on parvenais à les aider à gérer leur petit souci avec discrétion, et ils n'ont jamais subit de moquerie. De plus, je suis assez bien placé pour tenter de venir en aide et pour rassurer ces enfants, ayant moi même fait pipi au lit jusqu'à presque 11 ans. Comme quoi, si j'en juge par le nombre d'enfants que j'ai encadrés et le nombre de personnes que j'ai connu et qui ont vécu ce problème, tu est loin d'être un cas isolé...
Titou,
Ta remarque est peut être valable pour les enfants à qui ça n'arrive que peu souvent ou bien des plus petits : 5-6ans
Je ne voulais pas, à 9a, aller 3 semaines en classe transplantée. L'institutrice, à la réunion d'info avait demandé aux parents de signaler les enfants avec ce Pb. Elle nous avait convaincu mes parents d'abord puis moi en tete à tete, justement en disant que c'était prévu de cette manière.
Je mouillais toutes les nuits, j'aurais jamais pu même avec des adultes discrets et organisés cacher ma maladie. Le soir même en allant aux WC pour mettre le change : sous le pyjamas ça fait un gros cul et du bruit... Tous les matins se lever plus tot que les autres pour la douche, et bien 2/3 matins par semaine la literie humide à changer.
Donc j'ai ressenti la chambre à part comme un souci de discrétion, les autres ne savaient pas qu'il y avait 3 "attardés" qui mettaient la couche pour dormir. Par contre un "normal-sec" a eu 1 accident pipi : il a eu le droit aux moqueries (bien sûr dans le dos des adultes)
Avant l'entrée en 6°, ça me vexait , mais bon je savais bien que j'étais pas le seul (en CM1 et CM2: j'en avais reparlé qq fois avec ces 2 copins).
Mais au collège c'est vraiment beaucoup plus rare! comme ado je me sentais bien sûr différent et anormal. Même 2 ans plus tard difficile d'effacer ma mise à part volontaire...
Moi sa me la fait jusqua 15 ans g du changé de college 3 fois a cause des moquerie des eleve et du corp enseignant une fois il ya eu classe de neige il nous ont mit a part dans une chambre avec dans les tirroir des couche a mettre avant de se couchezr je vs raconte pas la honte quand on descendait mangé la couche au cue tout le monde s taisait pour entendre le bruit des couche sa ma aneanti g fai 3 psy et je sui maintenan incontinant diurne et nocturne
j'ai moi même encore se souci et cela me pourri la vie , ont ma dit que d'en parler peut m'aider, je vois maintenant que je ne suis pas le seul a avoir ce soucis et cela me rassure je me sentez anormal de faire encore pipi au lit a 14 ans.
merci
Bonjour
je comprends parfaitement ton probléme mais l'erreur viens de tes parents qui aurait pu parler au corps medical avant ton opération
ensuite du medecin , certes l'idée de quitter les couches n'est pas une mauvaise idée mais cela ne se fait pas en cliquant des doigts
en qualité de medecin , je t'aurais prescris une couche type pants pour que tu puisse aller de toi meme au toilettes mais en ayant une protection si tu as un accident
mettre des couches n'est pas un tare, c'est un probléme , mais il y a des solutions, le veritable probléme dans ton cas, c'est de tavoir mis dans une situation de honte et de regard des autres !
bon courage a toi
RC
Bonjour,
Je voudrais témoigné de mon cas du à un stress généré en milieu hospitalier .
Je ne suis pas incontinent, je n'ai pas de problème de santé, je n'ai eu aucun signes , traumatisme, constipation ...
Pourtant un jour, lors d'une hospitalisation pour un problème de toux important et ayant pour conséquence une fatigue très importante, un bilan sanguin avec des gamma beaucoup trop important, on m'a réalisé plusieurs examens, biopsie pour diagnostiquer au final une sarcoïde .
Comment ai-je attrapé cela ?
Mystère, mais il semble que le stress soit un facteur de risque important ...
Les premières nuits sont difficiles dues à la toux n'a pas généré de problème .
Je réalise de multiples examens dont une exploration des poumons ( endoscopie ) qui s'est très mal passée, causant une de saturation en oxygène et une perte de connaissance ...
Déjà très tendu, lorsqu'il le médecin à essayé de faire un lavage, la panique s'est emparée de moi, provoquant littéralement un étouffement, je me débâtais car j'étais en train véritablement de suffoquer puis je suis tombés inconscient pendant plusieurs minutes .
Le corps médical a eu un peu peur, des renforts ont été demandé, j'avais beaucoup de mal a reprendre mes esprits .
Lors de cette épreuve, j'ai malheureusement eu une légère perte, mais parfaitement visible sur le pyjama . je n'ai pas eu conscience de cet état, après le reste est un peu flou, puisque je me retrouve perfusé, sous O2 et scooper sous surveillance dans ma chambre avec un autre pyjama .
Lors de cette hospitalisation je n'avais pas vraiment prévu d'être hospitalisé pour plusieurs jour, je vis seul et personne ne pouvais me ramener des affaires, la franchement et c'est bien dommage on ne trouve pas de magasin capable de vous vendre le minimum de toilette, sous-vêtement, tee shirt , pantoufle ...
timidement j'explique à l'infirmière cette situation qui me dit, je ne sais vous aider, au plus je peux vous donner un filet qui sert de maintien de protection et un pyjama .
Le filet ... beauf, cela m'a pas vraiment apporter quelque chose ... je reste nu sous le pyjama, et franchement c'est loin d'être confortable, au moins en ce qui me concerne ...
Sauf erreur de ma part, avant on trouvait un boutique avec un minimum , cela manque ! je pense que je ne suis pas le seul à penser cela !
Le lendemain quand je me réveille , la encore avec une petite perte, rien de bien important mais suffisamment pour que cela se remarque .
Cela est manifestement du à cause des médicaments ...
je quitte le pyjama et je mets un pantalon de sport, je mets le pyjama dans la salle de bain, et j'explique à l'aide soignante que je me suis mouillé à la douche, mais bon je pense qu'elle a compris, sans néanmoins me juger ou encore me mettre mal à l'aise .
Lorsque qu'il ont refait le lit, il mettront une alèse , c'est de cela que je comprendrais que l'aide soignante avait compris que j'avais eu un accident .
Lorsque le médecin est passé pour sa visite, il m'a expliqué qu'il allait refaire l'examen, et la je me suis remis en stress, provoquant une tachycardie, j'étais en sueurs, avec une nouvelle perte ...
C'est après cette situation que le médecin m'indique qu'il fera une biopsie sous anesthésie générale .
J'ai changé de pyjama sans rien dire, mais la encore je pense que l'on avait compris ...
Que m'arrivait-il ?
Le lendemain on vient me chercher pour l'anesthésie, bien sur a jeun ..., juste les perfusions j'ai lors de cette intervention semble-t-il eu de nouveau une perte, du moins c'est que le médecin m'a dit après .
A mon réveil, je ne me suis aperçu de rien, et notamment que je j'avais une couche
C'est au moment ou l'aide soignante et l’infirmière sont venus pour mes médicaments, la tension et refaire le lit que la honte s'est emparée de moi ... l'aide soignante avait avec elle une couche dans la main et j'ai découvert lorsque le drap était enlevé, que l'on m'avait mis une couche ... qui d'ailleurs était un peu mouillée enfin cela ne pouvait véritablement se voir avec les capteurs de couleur, moi franchement je n'ai rien sentit .
J'étais gène, j'avais la honte ... quelque chose que l'on mets aux bébés ou aux personnes âgées ... c'est franchement une situation difficile que je conseille à personne !
Que m'arrive-t-il ?
je ne savais ou me mettre ... je bafouillais, je suis devenu tout rouge ... avec une gène sans pareil
L’infirmière voyant ma détresse, m'a expliquée que ce n'étais pas grave, cela arrivait de temps en temps, il ne fallait pas en faire un drame, ce n'était que momentané .
c'est une hospitalisation qui me stress ... et provoque en moi des réactions que je ne peux pas contrôlées .
Maintenant cela ne m'étais pas imposé et que si cela me gênait je pouvais l'enlevé quand je voulais, au pire on pouvait également me mettre une poche si je voulais ...
cela dit cette protection était mise pour m'aider et éviter des soucis, et aussi une forme de honte ...
Cette présentation et justification était très professionnelle ... elle aurait pu être plus direct et donc blessante ... humiliante !
Elle avait réussit à dédramatiser une situation humiliante , en une situation alternative pour résoudre un problème temporaire , je me sentais moins coupable ... mais quand même , j'avais honte ...
L'aide soignante avait posée la couche sur la table de nuit, et après avoir refait le lit me dit :
voulez-vous que je vous aide à changer votre protection, ou voulez-vous le faire tout seul ?
l'infirmière comme l'aide soignante n'on jamais parlé de couche mais de protection ...
vous pouvez aussi ne plus en mettre, mais comme vous avez dit que vous n'aviez plu de sous-vêtement , cela reste une alternative ... ne vous inquiétez pas vous n'êtes pas le seul a qui ça arrive, vous n'êtes pas incontinences mais visiblement stressé et les médicaments visiblement cause des réactions incontrôlées ...
Et puis, franchement elle était anatomique, elle ressemblait vraiment à un slip sinon un peu plus épais ... cette honte s'est finalement estompée ...
de nouveau , cette aide soignante a été très adroite pour me faire accepter le port d'une couche sans me mettre la honte, sans me juger, simplement et de façon très professionnelle !
Toutefois j'ai préfère me changer tout seul ... car être nu dans un pyjama c'est pas pour moi ! car être changer comme un bébé cela me mettais mal a l'aise
C'est après que j'ai été curieux de savoir pourquoi ...
visiblement cela arrive très souvent et même pour des pathologie bénignes ...
Quand je vois certains post, moi j'ai bénéficié d'une approche , d'un soutien psychologique et d'une façon professionnelle de rendre une situation particulièrement désagréable en quelque chose de nettement plus acceptable ...
Quand je vois certains à qui on leur impose une couche sans prendre le tact d'expliquer , sans retenu, avec l'humiliation au final ... je peux dire que moi ça na pas été du tout la même chose !
J'avoue à retardement que le change était discret et confortable ( et vrai, c'était comme un slip un peu plus épais ... ) , parfaitement anatomique et qu'au bout d'un moment, je ne pensais même plus à celle-ci ! j'ai eu même une sensation de plaisir ...
Que m'arrive-t-il ? pertes .... et souhait de porter des couches ...
La , ça déraille chez moi ...
le médecin est venu lors de sa visite journalière avec son staff, il m'a expliqué , très professionnellement que je n'avais pas des problèmes mais que j'avais eu des pertes , sans parlé jamais parlé d'incontinence, que c'était une réaction de stress et peut-être également du, aux médicaments ...
Il m'a parlé de énurésie mono symptomatique passagère sans gravité
Pour simplifier, une perte hors contrôle sur des situations très exceptionnelles isolée dans le temps ...
Que cela pourrait durée quelques jours ou bien être un bien mauvais souvenir sans que cela se traduire par une situation permanente, il a ajouté que ma peur ou mon stress était vraisemblablement la raison de cet état .
On vous a mis une protection ( il n'a jamais parlé de couche ! ) , mais que si je le souhaitais je pouvais l' enlevée, cela dit le risque d'avoir de nouveau ces soucis, au moins le temps de l'hospitalisation, étaient tout à fait possible et que cette protection était la pour m'éviter une forme de honte ...
Concrètement cela était fait pour m'aider , il m'a signalé que je n'étais le seul a qui cela arrivait fréquemment et qu'il ne fallait pas que je me pose trop de questions ...
Le médecin ou l’infirmière ou encore l'aide soignante l'ont expliqué sans me culpabiliser bien au contraire toujours dans le respect et avec le choix ...
La nuit s'est pas très bien passé, je n'ai pas eu de perte.
J'avoue avec le recul que j'ai aimé porté une couche ...
Le lendemain, l'aide soignante venant refaire le lit, me dit ah vous n'avez pas eu de problème cette nuit ...
Vous voyez c'était vraiment passager ...
Vous n'avez je pense plus besoin de protection , de plus votre sortie est programmée pour la fin de la semaine si tout va bien.
La, bizarrerie du cerveau ...
J'ai dis non ... euh j'ai justifié ce refus par le fait, que je n'avais plus de sous-vêtement et porter une couche ( la c'est moi qui est parlé de couche ) ne me gène pas ça ressemble à un slip , je ne supporte pas être nu sous un pyjamas .
En plus la nuit, je quittais le pantalon pour n'avoir que le change sous le drap, et franchement vous croyez ou non, j'ai passé 3 nuits, avec un grand sommeil sans soucis, sans perte, et avec du plaisir la journée ou lorsque je m'endormais ...
On m'a donné selon l'aide soignante, exceptionnellement des protections, un modèle plus léger, très discret et très confortable .
Le jour de la sortie j'ai gardé le change invoquant que je n'avais plus de sous-vêtement ...
J'ai remercié le médecin et l’infirmière de leur compréhension et de la façon qu'il m'avait traité ...
j'ai quitté la couche chez moi, et puis l'histoire se termine ... pour plusieurs année ... avec par moment la volonté de renouvelle ce plaisir ( ou vas-t-on ? je comprends que certaines personnes sont obligés de porter des changes , et qu'il donnerait tout pour ne pas en être dépendant ... et moi j'ai envie de porter des couches, ça déconne vraiment ... )
quelques années plus tard, j'ai été hospitalisé, et j’ai eu l'envie très forte de porter des couches, en voyant le chariot des aides soignantes ... qui contenait serviettes, pyjamas et couches ...
J'ai inventé un moment un gros mensonges, disant que je n'avais plus de sous-vêtement ( ce qui n'étais pas du tout le cas ) ... sans jamais prononcer une demande de couche ou de protection ... même allé jusqu’à dire que avec le perfusions je mettais du temps pour aller aux toilettes ... que je risquais d'avoir un accident dans le lit ... mais rien ... pas de protection ...
La douche était dans une pièce ou les aides soignantes stockées les pyjamas, couches, serviettes etc. ...
Je le voyais , j'avais très envie mais trop peur de me faire voir ...
Un jour, j'ai réussi à prendre un change , et je l'ai mis la nuit, j'ai vraiment aimé, mais au matin j'ai eu la peur , quand cela a faillis être vu , et la tellement honteux, mon plaisir fut immédiatement stoppé !
la suite peut-être sur une autre hospitalisation ...
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